STADE TOULOUSAIN : LE PèRE DE MEDHI NARJISSI DéTRUIT LA FFR AVEC DES MOTS TRèS DURS

Rugby

Le père de Medhi Narjissi a détruit la FFR avec des mots très durs suite à la disparition de son fils en Afrique du Sud.

Dimanche soir au stade Ernest-Wallon, un immense hommage a été rendu au jeune Medhi Narjissi avant le coup d'envoi de la rencontre entre le Stade Toulousain et La Rochelle. Le public haut-garonnais a applaudi longuement le jeune rugbyman de 17 ans, disparu le 7 août en Afrique du Sud alors qu'il était en pleine baignade en mer avec ses coéquipiers de l'équipe de France des moins de 18 ans. Malgré des recherches intensives, Medhi Narjissi n'a jamais été retrouvé et la peine de ses parents et de sa grande soeur est immense. Jalil Narjissi, ancien joueur d'Agen et père de Medhi, a pris la parole après l'hommage à son fils et il n'a pas manqué de détruire la FFR, alors qu'il veut que les coupables soient punis.

Jalil Narjissi très en colère

Auprès de L'Equipe, celui qui a joué à Agen et Castres durant sa carrière professionnelle a parlé de sa colère et de sa peine. Plus de cinq semaines après la disparition en mer de son fils en Afrique du Sud, il a pointé la responsabilité de l’encadrement de l’équipe de France U18 et celle de la Fédération française de rugby (FFR). "On avait confié notre fils à la Fédération pour une sélection avec l’équipe de France des moins de 18 ans. Et on ne récupère que ses bagages, son passeport, son portable… On ne vit plus. (Très ému) Ce n’est pas humain. (...) J’aurais eu un discours différent envers les dirigeants de la Fédération s’ils avaient mis tout en place pour l’accompagnement. À part les billets d’avion (pour le déplacement de la famille Narjissi), ils n’ont rien fait du tout. Ils ne peuvent pas se cacher. (Le président) Florian Grill, comme les autres, va devoir assumer. La Fédération, même s’il y a eu des excuses, a été inexistante avant de réapparaître vingt et un jours après. Il n’y avait personne de la Fédération lorsqu’on est rentrés d’Afrique du Sud…", a balancé Jalil Narjissi, très remonté contre la FFR et qui le fait bien comprendre.

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