OM. SALAIRE, PRIMES… COMMENT MARSEILLE A RéUSSI à CONVAINCRE ADRIEN RABIOT

L’international français Adrien Rabiot (29 ans, 48 sélections) devrait s’engager avec l’Olympique de Marseille dans les prochaines heures. Pour faire venir le milieu de terrain, libre de tout contrat après son départ de la Juventus Turin, l’OM a donc dû s’employer pour convaincre un joueur a priori hors de portée.

Dans un mercato estival parfois morne, l’un des gros coups est finalement venu après la clôture du marché des transferts. Dimanche 15 septembre au soir, l’Olympique de Marseille a en effet annoncé avoir conclu un accord de principe pour la venue sur la Canebière du Français Adrien Rabiot (29 ans), libre de tout contrat depuis son départ de la Juventus Turin.

Une nouvelle d’envergure pour le club olympien qui va donc renforcer son milieu de terrain avec un joueur cadre de l’équipe de France (48 sélections) et qui paraissait, il y a encore peu, inatteignable sur le papier. Pour parvenir à sa fin, l’OM a d’abord bénéficié d’un bon timing. Rabiot a en effet longtemps privilégié une formation jouant la Coupe d’Europe cette saison mais aucune ne l’a enrôlé avant le 4 septembre et la publication des listes pour les compétitions européennes. De fait, « le Duc » a dû revoir ses prétentions à la baisse.

Un dispositif progressif sur le salaire

Sous la houlette de Mehdi Benatia, le directeur sportif marseillais, le club olympien s’est donc infiltré dans la brèche pour convaincre le joueur et le projet sportif ainsi que le discours de Roberto De Zerbi ont semble-t-il pesé dans le choix de Rabiot. L’Équipe informe que l’entraîneur italien a appelé plusieurs fois le Tricolore pour lui expliquer ses attentes et ses ambitions. Venait ensuite la question financière, l’aspect sûrement le plus complexe dans l’affaire.

À la Juventus Turin, Rabiot percevait l’un des plus gros salaires de Serie A avec des émoluments estimés à 7,5 millions d’euros par an, inaccessible pour l’OM. Le gaucher a donc dû faire de gros efforts et percevra par exemple une prime à la signature bien en deçà de celle de 10 millions d’euros lors de son arrivée dans le Piémont en 2019 indique L’Équipe.

Le quotidien précise également que son salaire prévoit des versements décalés à la prochaine saison, avec un dispositif progressif auquel il faut ajouter une partie versée uniquement en cas de qualification pour la Ligue des champions à la fin de l’exercice 2024-2025.

Si le montant du salaire de Rabiot n’a pas encore filtré, on sait déjà qu’il sera donc bien inférieur à celui qu’il touchait en Italie et même de celui proposé par l’AC Milan, estimé à 5,5 millions par an, ou Galatasaray qui comptait bien casser sa tirelire. Avec les départs de gros salaires cet été comme Pierre-Emerick Aubameyang (Al-Qadsiah), Jordan Veretout (Olympique Lyonnais), Samuel Gigot (Lazio Rome) ou Azzedine Ounahi (Panathinaïkos), l’OM a eu davantage de marges de manœuvre malgré son absence de compétition européenne.

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Enfin, dernier argument sur lequel les dirigeants marseillais n’ont, en revanche, eu aucune influence : malgré son début de carrière au PSG, Adrien Rabiot était fan de Marseille lors de ses jeunes années. « Adrien a toujours aimé l’OM quand il était enfant, son cœur penchait pour Marseille lors des Classiques qu’il regardait petit », justifie un cadre de l’OM à La Provence de même que certains anciens coéquipiers en interview. Le joueur est attendu ce lundi 16 septembre à Marseille pour passer sa visite médicale.

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